Le recueil de données a débuté il y a quelques jours sur le littoral de l’île de Cayenne

L'échantillonnage passif permet de mesurer les concentrations en composés métalliques ainsi qu’en polluants organiques (pesticides, produits pharmaceutiques et vétérinaires…) présents sous forme "dissoute" dans différents types de masses d'eau : eaux côtières, de surface, souterraines.

Le principe est d’immerger des « membranes » qui accumulent les micropolluants au cours de périodes d’exposition longues, de la semaine au mois, en intégrant les pics de pollution. L’avantage de cette technique est qu’elle ne requiert aucune énergie, maintenance ou contrôle en permanence et que le temps d’intégration des substances est beaucoup plus long qu’une analyse chimique ponctuelle.

Il est ensuite possible à partir de la quantité de contaminants accumulés sur les membranes, de déterminer la concentration moyenne des contaminants dans le milieu pendant la période d’exposition.

Les campagnes d’échantillonnage passif sont réalisées tous 6 ans en Guyane, en partenariat avec la DEAL, l’Ifremer, le Cedre et l’université de Bordeaux.-