La Guyane est soumise aux mêmes exigences que la métropole, notamment en application de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE).

L'application DCE n’est pas aisée en Guyane de par ses spécificités, notamment en termes de connaissance des pressions, de surveillance et d'évaluation de l'état des eaux. L'éloignement géographique et la présence limitée des grands organismes nationaux de recherche sur l'environnement renforcent ces difficultés.

La DCE fixe des objectifs pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles (eaux douces et eaux côtières) et pour les eaux souterraines. L’objectif général est d’atteindre d’ici à 2015 le bon état des différents milieux sur tout le territoire européen.

Les grands principes de la DCE sont :

  • une gestion par bassin versant ;
  • la fixation d’objectifs par masse d’eau;
  • une planification et une programmation avec une méthode de travail spécifique et des échéances ;
  • une analyse économique des modalités de tarification de l’eau et une intégration des coûts environnementaux ;
  • une consultation du public dans le but de renforcer la transparence de la politique de l’eau.

La solidarité financière entre les bassins de métropole et ceux de l’Outre-mer - portée par l’ONEMA en application de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques - contribue fortement à la production annuelle des données nécessaires pour assurer son suivi et financer les projets de Recherche & Développement,qui permettent d’améliorer et adapter ces suivis au contexte local.

En outre, la production des données et le suivi des projets de R&D s’inscrivent dans les missions de l’Office de l’Eau. Le pilotage, la coordination, la gestion des moyens et des capacités de suivi, de recherche et d’expertise, sont des défis quotidiens que l’OEG relève pour se hisser à la hauteur des enjeux de la DCE.