Préserver la qualité de la ressource en eau et des milieux aquatiques est notre principale mission, mais qu’appelle-t-on le « bon état des eaux » ?

Encadré par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), le bon état de l’eau se définit selon les critères suivants :

  • la qualité physico-chimique, c’est à dire la température, la conductivité de l’eau, le taux d’oxygène, la turbidité, l’acidité (pH) et les nutriments (matière azotée et carbonée)
  • la qualité biologique donc la présence d’organismes comme les poissons, les invertébrés et les végétaux comme les plantes aquatiques
  • la chimie de l’eau en recherchant la présence de certains polluants comme les plastiques, les pesticides ou les métaux lourds
  • l’hydromorphologie, en plus simple, c’est l’étude de la structure du cours d’eau (état du cours, largeur, profondeur, débit, continuité etc.)

Le bon état d’un cours d’eau comprend donc deux aspects : un état écologique et un état chimique.

Couverture Bon Etat des Eaux

Une surveillance régulière

Bien connaître les milieux aquatiques est une étape indispensable pour préserver ou atteindre le bon état définit dans la DCE (objectif 2027). Pour cela, un dispositif de surveillance est déployé sur l’ensemble du territoire chaque année.

En Guyane, 97 stations de surveillance sont installées pour mesurer la qualité de l’eau à l’intérieur des terres et sur le littoral.

Si nous ne manquons pas d’eau sur le territoire il est important d’en préserver la qualité. D’un ensemble général, les eaux guyanaises sont de bonne qualité mais sont fortement menacées par le développement des activités humaines comme l’orpaillage (légal et illégal) qui représente la principale pression (source : Etat de lieux 2019).

 

Bon à savoir !

Pour les eaux souterraines, c'est l'état quantitatif et l'état chimique qui compte. Le bon état quantitatif d’une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible.