La Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) du 23 octobre 2000, requiert la mise en œuvre de programmes de surveillance de l’état des eaux et demande à l’ensemble des pays européen de réaliser un suivi patrimonial des différents cours d’eau afin d’en déterminer la qualité. C’est dans ce contexte qu’a été mis en place un réseau de contrôle de la surveillance des eaux de surface continentales en Guyane. Ce réseau composé de 43 stations réparties sur l’ensemble du territoire (fleuves et criques) est suivi chaque année en saison sèche depuis 2007.

Les engagements de l'OEG

Chaque année, l’Office de l’Eau y engage près de 275 000€ afin de réaliser des mesures sur les poissons, les insectes aquatiques, les diatomées et la physico-chimie de l’eau. Ces mesures permettent, par le biais d’indicateurs spécifiquement développés pour le territoire, de déterminer la qualité des cours d’eau (structure des communautés, présence de contaminants, présence de mercure dans la chair des poissons ...).

 

Certaines stations, particulièrement éloignées du littoral, nécessitent la mise en place d’une logistique importante pour des missions allant jusqu’à 5 jours. Le passage de sauts et la navigation sur des fleuves comme le Haut-Maroni, pour rejoindre des sites de référence (non soumis à des activités anthropiques) demandent d’avoir recours à des piroguiers locaux particulièrement expérimentés. Les 9 années de suivi dont nous disposons, ont permises d’accroitre considérablement les connaissances sur le fonctionnement de ces milieux.

Bien que certaines pressions portent une atteinte significative à certains cours d’eau du territoire, comme l’orpaillage illégal, à ce jour les eaux douces Guyanaises sont, dans l’ensemble, de bonne qualité et présentent une diversité d’espèces impressionnantes.

 

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