L’Office de l’Eau de Guyane, l’Association Beauval Nature et le SPYGEN ont signé en novembre dernier, une convention de recherche et développement.   

Cette convention initiée dans le cadre du projet VigiLife vise à utiliser la méthode de métabarcoding de l’ADN environnemental (ADNe) pour effectuer un inventaire des organismes tels que les poissons, les bivalves et les procaryotes présents dans le fleuve du Maroni. L’objectif de ce projet est double :

  • Renforcer la connaissance sur la biodiversité et acquérir de nouvelles données grâce à des inventaires faunistiques : l’ADNe collecté sera comparé à une base de référence moléculaire pour définir l’espèce ou le taxon associé au prélèvement ;
  • Détecter les changements de biodiversité d’origine naturelle ou anthropique.

L’ADNe sera prélevé sur le long du Maroni (de l’estuaire à la source) incluant les sites de référence et de surveillance de la Directive-cadre sur l’Eau ainsi que des sites où la faune n’a que rarement été inventoriée. Ces prélèvements seront effectués par les équipes de l’association Beauval Nature et de l’Office de l’Eau de Guyane puis analysés par le laboratoire SPYGEN.

Enfin, les données produites seront accessibles sur les bases de données internationales mais également sur la plateforme de cartographie VigiLife qui répertorie le fleuve Maroni comme étant l’un des « Fleuves sentinelles » du programme.